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J’accompagne les Femmes à trouver leur Autonomie alimentaire en cultivant leur Potager en Permaculture et en s'alimentant sainement et naturellement au fil des saisons

Un Potager ร  la Maison : permaculture, semis, arbres fruitiers, alimentation vivante

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{ au potager, la permaculture y a sa place }
 
Parce que cette façon de cultiver, en collaborant avec la nature, permet des récoltes abondantes de fruits et légumes sans utiliser de produits dits non-naturels.
Ce qui est essentiel pour notre budget mais aussi et surtout pour notre bien-être.
 
Sauf que, contrairement à une idée reçue que je ne partage pas du tout, faire de la permaculture (et ce n’est pas que pour le potager, la permaculture), ce n’est pas fait pour les « paresseux ». Bien au contraire.
 
 
Et c’est souvent là que ça coince. Là que ça crée des soucis aux personnes qui s’y lancent, en imaginant n’avoir qu’à regarder la nature faire tout le « travail » à leur place.
Sans rien faire, sans rien apprendre sur le comment faire !
Ce que l'on peut aussi appeler "vite passer à l'action" avec toutes les conséquences que ça entraîne ๐Ÿ˜Ž
 
Je vous accorde que, vu de l’extérieur, un potager en permaculture peut paraître être laissé aux bons soins de la nature, un peu comme à l’abandon, un peu comme une zone dite « sauvage » et qui permet à celui ou celle qui s’en « occupe » de ne rien y faire sauf à récolter.
 
Sauf que, dans la réalité, c’est beaucoup de « travail » et je préfère même dire beaucoup de « choses à faire ». Et ce n’est pas toujours quand vous le voulez. Après libre à vous de ne pas faire.
Au pire, vous allez perdre des récoltes ou ne pas en avoir. Cela reste votre liberté comme celle de la nature alors de ne pas faire son job. C’est cela collaborer avec la nature.
La grande différence, en permaculture, c’est qu’il s’agit de faire des « choses » qui demandent peu de travail dit physique, donc facilement accessibles à tout le monde et aussi de « choses » qui demandent beaucoup d’observations, beaucoup de « savoir attendre avant d’agir », beaucoup de compréhension du ou des gestes que l’on va poser.
Autant vous le dire tout de suite, une année n’est pas l’autre et donc ce n’est pas un long fleuve tranquille, bien au contraire. Et à une époque et dans un monde où on voudrait avoir tout, tout de suite, sans trop s’impliquer, sans trop faire, sans trop réfléchir. Et bien, ça peut paraître très (voire trop) compliqué quand même.
 
 
J’aime bien comparer cela à ce qui se passe, trop souvent à mon goût, dans la façon dont ๐—น๐—ฒ๐˜€ ๐—ฝ๐—ฒ๐—ฟ๐˜€๐—ผ๐—ป๐—ป๐—ฒ๐˜€ ๐˜ƒ๐—ถ๐˜ƒ๐—ฒ๐—ป๐˜ ๐—ฒ๐˜ ๐˜€’๐—ถ๐—บ๐—ฝ๐—น๐—ถ๐—พ๐˜‚๐—ฒ๐—ป๐˜ ๐—ฑ๐—ฎ๐—ป๐˜€ ๐—น๐—ฒ๐˜‚๐—ฟ๐˜€ ๐—ฟ๐—ฒ๐—น๐—ฎ๐˜๐—ถ๐—ผ๐—ป๐˜€ ๐—ฎ๐˜ƒ๐—ฒ๐—ฐ ๐—น๐—ฒ๐˜€ ๐—ฎ๐˜‚๐˜๐—ฟ๐—ฒ๐˜€.
En oubliant souvent que dans cet espace là aussi, c’est un « travail » de tous les jours, de tous les instants qui peut a priori paraître simple mais qui demande au moins autant d’implications que de « résultats » que l’on désire obtenir.
Après, pour ma part, ๐—ท๐—ฒ ๐—ฝ๐—ฒ๐—ป๐˜€๐—ฒ ๐—พ๐˜‚๐—ฒ ๐—น๐—ฒ๐˜€ ๐Ÿฎ ๐—ฑ๐—ผ๐—บ๐—ฎ๐—ถ๐—ป๐—ฒ๐˜€ ๐˜€๐—ฒ ๐—ฟ๐—ฒ๐˜€๐˜€๐—ฒ๐—บ๐—ฏ๐—น๐—ฒ๐—ป๐˜ : ๐—”๐˜‚ ๐—ฃ๐—ผ๐˜๐—ฎ๐—ด๐—ฒ๐—ฟ ๐—ฒ๐—ป ๐—ฝ๐—ฒ๐—ฟ๐—บ๐—ฎ๐—ฐ๐˜‚๐—น๐˜๐˜‚๐—ฟ๐—ฒ ๐—ฐ๐—ผ๐—บ๐—บ๐—ฒ ๐—ฑ๐—ฎ๐—ป๐˜€ ๐—น๐—ฎ ๐—ฅ๐—ฒ๐—น๐—ฎ๐˜๐—ถ๐—ผ๐—ป ๐—ฎฬ€ ๐—น’๐—ฎ๐˜‚๐˜๐—ฟ๐—ฒ, il faut oser y mettre nos valeurs, y consacrer du temps et de l’énergie et surtout oser « tenir bon » et « défendre » notre point de vue en expliquant encore et encore, pour permettre aux autres de comprendre ce que nous faisons et pourquoi nous le faisons, tout en leur laissant la liberté de faire autrement.
Tant qu’ils n’empiètent pas sur notre liberté, sur nos choix de vie, juste à montrer comment cela peut fonctionner autrement. Et les laisser libres de nous imiter ou pas.
 
 
Pour en revenir au potager en permaculture, j’y suis arrivée tout de suite après ma 1ère année de potager en culture bio, après avoir utilisé un produit « autorisé » mais contenant du cuivre, un des métaux lourds, que mon organisme n’a pas supporté …
Autant vous dire que depuis, c’est dans & avec la nature que je trouve les « remèdes » parfois nécessaires pour créer les équilibres nécessaires ou pour aider le monde du vivant à vivre et se reproduire encore et encore, au fil des saisons.
Après, comme dans toutes les disciplines, cela doit s’apprendre avant de pratiquer pour mieux comprendre et choisir les gestes qui nous conviennent le mieux. Parce chaque espace potager, comme chaque vie, comme chaque relation aussi peuvent être différents, à notre image, pour autant qu’on respecte la vie qui s’y trouve.
 
 
A nous de choisir, ce que l’on veut y mettre ou pas.
A vous de choisir, ce que vous voulez créer comme lien ou pas.
Et aussi et surtout, quel lien vous voulez créer.
Le choix et la décision vous appartiennent.
Après, ce sera à vous d’assumer ou de changer quelque chose.
Si vous voulez commenter et me partager votre expérience, quelle qu’elle soit, n’hésitez pas, en commentaire, en mp ou même par e-mail. Je vous répondrai avec grand plaisir.
Voici pour illustrer une vidéo d'un arbre fruitier, peu connu mais de toute beauté, je vous laisse le découvrir
A Très Vite. Patricia
𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗷𝗲 𝗳𝗮𝗶𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗲𝗿𝗺𝗮𝗰𝘂𝗹𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗺𝗼𝗻 𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲 𝗽𝗼𝘁𝗮𝗴𝗲𝗿 ? dans lequel se trouvent aussi mes arbres fruitiers d’ailleurs
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